Jouer et nourrir son instrument de musique.

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Pour qu’un instrument (de musique) sonne, il a besoin d’être joué, nourri, informé. Les instruments joués par des maîtres ( et de surcroît fabriqués par de bons luthiers ) ont une présence qu’un auditeur sensible reconnaîtra. Une facture et une signature particulière.

Chacun, chacune peut (doit) nourrir son instrument de musique patiemment, régulièrement… Son son ( tsoin tsoin ) prendra du relief, de l’amplitude, de la densité.

L’artiste sensible, en écoute et relâchement présence donne à entendre les subtilités de son instrument de musique.

Il apprend à le connaître, puis le connaissant, joue avec : ils jouent ensemble. Son état d’esprit, son état de corps, son état émotionnel, influencent la qualité de son, la réponse de son instrument de musique.

Lors d’un concert du maître violoniste Vadim Repin 🎻 à l’opéra de Montpellier il y a une quinzaine d’années, une grande tension et attention étaient perceptibles dans la salle avant sa venue. Un orchestre symphonique russe avait joué en première partie. Magnifique.

Il est arrivé pour jouer un concerto. Il entre sur scène, ovation. Salue le chef d’orchestre, l’orchestre, le public. Je reconnais un maître.

Une présence, une aura forte. Et une tension qui est montée instantanément. Il prends son violon, pose son archet pour jouer la première note. Une corde casse. Il se tourne vers le premier violon qui lui donne le sien et commence à jouer. Le concert a été fabuleux, le public, l’orchestre et lui en communion. Sa présence a magnifié l’orchestre l’a densifié et transcendé.

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